Thursday, June 12, 2008

Les Naxalites, les rouges de la jungle indienne...

Ils devaient s'éteindre comme un feu de paille, ne se résumer qu'à une révolte paysanne à l'idéologie désuète, égarée au tournant historique d'une Inde moderne et urbaine, conquérante et audacieuse. Dans une gigantesque nation de plus d'un milliard d'habitants, les rebelles maoïstes indiens devaient être noyés, loin des regards, au milieu de leurs campagnes pauvres et délaissées.

Mais depuis l'insurrection, en 1967, de Naxalbari, un village du Bengale-Occidental qui a inspiré leur nom, les Naxalites maintiennent leur farouche résistance armée et défient les analyses de tous les spécialistes. La guérilla s'est même ravivée avec le nouveau millénaire, alors que l'explosion de la croissance économique décuplait l'écart entre villes et campagnes. En 2004, sous la bannière du Parti communiste de l'Inde-Maoïste (PCI-M, interdit), l'unification clandestine des deux branches maoïstes rivales légitimait la cohésion et le renouveau de l'insurrection, et se trouvait un leader en Laxman Rao, alias Ganapathi.
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Voir aussi: Fini la monarchie:le Népal devient une république...

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