Il s'agit d'un "malentendu", a déclaré M. Kurer à la radio DRS, en "présentant ses excuses". Il estime pour sa part que les bonus dépassant les 10 millions de francs sont "choquants". M. Kurer avait déclaré jeudi, alors que la Confédération venait de dévoiler son soutien massif à l'UBS, qu'il n'excluait pas que ses banquiers touchent encore des bonus de dizaines de millions de francs, même si primes et rémunérations seront revues à la baisse.
Peter Kurer a cherché sur DRS à relativiser ses déclarations, prononcées "dans le feu de l'action". Il peut comprendre que celles-ci aient suscité une certaine irritation, notamment chez la ministre des finances intérimaire Eveline Widmer-Schlumpf, a-t-il indiqué.
Lui-même a renoncé à son bonus de l'an dernier, a-t-il rappelé, ce qu'il fera également pour cette année. Et il n'en touchera pas tant que la banque n'ira pas mieux.
Peter Kurer a également adressé un message clair à son prédécesseur, Marcel Ospel: "Les personnes concernées sont invitées à réfléchir quelle pourrait être leur contribution", a-t-il déclaré.
Les responsables de la crise "ne doivent pas s'en tirer aussi simplement et continuer à jouer au golf", a déclaré de son côté le président du parti socialiste Christian Levrat, dans une interview publiée par le "Tages-Anzeiger".
Il veut déposer une plainte civile contre Marcel Ospel et entend porter ce point à l'ordre du jour lors de la prochaine assemblée générale extraordinaire de novembre.
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