Malgré les discours de Mouammar Kadhafi sur l’unité des peuples africains, les sans-papiers subsahariens de Libye vivent les mêmes tracas que leurs homologues en Europe. Un Camerounais de 28 ans, qui y était entré illégalement en 2007, l’a appris à ses dépens. "Un jour d’octobre 2007, je rentrais du boulot en compagnie de deux amis maliens et d’un Congolais quand le taxi qui nous ramenait à la maison a été interpellé par la police de Sabha. Nous avons été immédiatement embarqués tous les quatre vers le camp de rétention des sans-papiers de cette ville (située au sud de Tripoli, la capitale, Ndlr)", explique-t-il. Vingt-deux mois plus tard, fin juillet, il était encore interné en Libye, cette fois au camp de Zawiya, près de Tripoli. C’était son septième camp, après être passé comme la plupart des centaines d’Africains retenus ici, dans six autres du même genre. On y retrouve principalement des ressortissants des pays d’Afrique de l’Ouest, dont de nombreux Nigérians, et quelques représentants d’Afrique centrale (Camerounais et Congolais de RDC et du Congo Brazzaville). Suite...
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