C'é tait un vendredi après-midi, la veille de son départ en vacances. Il y a une quinzaine de jours, André (le prénom a été modifié), cadre expérimenté dans une banque de la place de Genève, fêtait son dernier jour de travail avec ses collègues, quand il a glissé dans la conversation que la destination de ses deux semaines de repos mérité était les Etats-Unis. Il est alors immédiatement convoqué par son directeur qui lui conseille avec insistance d'annuler son séjour.
La raison est simple. Il y aurait trop de risques, pour un banquier suisse, de se faire interpeller par le fisc américain, même lors d'un voyage privé. Entre les lignes, le directeur fait comprendre à André que s'il passe outre ces recommandations, c'est à ses risques et périls. Le banquier obtempère. Billets d'avion, chambre d'hôtel, location de voiture, il annule tout, prend les frais à sa charge. Suite...
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