La Chine pense avoir trouvé une parade pour faire face au déficit du don d'organes. Une parade bien moins chère qu'une campagne de sensibilisation, mais qui suscite plus de polémiques. Pour répondre aux besoins en greffons, les autorités sanitaires prélèvent les organes des condamnés à mort. China Daily, un quotidien officiel chinois, a rapporté mercredi que plus de 65 % des organes greffés dans le pays proviennent de prisonniers exécutés. D'après l'ONG Human Rights Watch, ces « dons » s'élèveraient même à 90%. Un chiffre considérable lorsque l'on sait que l'Empire du milieu exécute plus de condamnés qu'aucun autre pays au monde. Amnesty International estime ainsi qu'en 2008, 1.718 prisonniers chinois ont été tués, ce qui représente 72% des exécutions mondiales. Suite...
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