Après l’entreprise de textile Staf à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) qui avait proposé à ses employés licenciés de les reclasser au Brésil avec un salaire de 315 euros par mois ; après la société castraise Carreman qui avait fait pire encore en sortant de sa manche des postes en Inde pour 69 euros mensuels ; des salariés de Bosal France à Annezin se sont à leur tour vu proposer de s’exiler à l’étranger pour exercer un boulot sous-payé. Cette offre de reclassement formulée par l’équipementier belgo-néerlandais, via ses administrateurs judiciaires, concerne des postes de magasiniers à Bosal Autoflex en Hongrie. Ils sont rémunérés 425 euros par mois, à raison de 40 heures par semaine. Et, histoire de rajouter au grotesque de la situation, la lettre envoyée aux employés stipule "langue utilisée : hongrois". Suite...
Voir aussi:
- Proposer un travail en Inde pour 69 euros, c'est légal...
- Chine: des salariés enragés par l'annonce de licenciements tuent un patron...
- CFF suisse: Qui fait une faute devrait passer à la caisse...
- Travailler gratis : 800 salariés de British Airways disent oui...
- Nouvelle séquestration de dirigeants d'entreprise...
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