«Le pic de stress, c'était vers la fin de l'année passée. Octobre, novembre... l'ambiance était terriblement tendue.» Actif dans la gestion de fortune au Credit Suisse, Alexandre* raconte: les hauts, et surtout les bas, qu'il a partagés avec ses collègues genevois depuis que la crise a touché «sa» banque.
(...)
«Les clients sont inquiets, certains carrément paranos. Surtout les Français, qui craignent d'être épiés par le fisc. Ils nous appellent depuis des cabines, desquelles ils n'osent pas parler trop longtemps. Ils ont aussi peur d'être vus quand ils entrent dans la banque. On passe beaucoup de temps à les informer, les rassurer. Mais ça ne suffit pas toujours, et les fermetures de comptes se multiplient. Avec tout ça, le nombre de nos rendez-vous quotidiens a explosé.» Article complet...
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