Voici la France sidérée. Massivement favorable à l'élection de Barack Obama, elle se retrouve à la fois comblée dans ses préférences et perplexe lorsqu'elle se contemple. L'hypothèque d'un président noir élu aux États-Unis ayant été levée, cela renvoie le "pays des droits de l'homme' à ses insuffisances : à part quelques ministres nommés par le fait du prince, les personnalités issues des minorités visibles, comme on les nomme pudiquement, sont absentes du jeu démocratique. La leçon est rude. Certes, les différences entre un État où les Noirs sont présents depuis plusieurs siècles (13 % de la population) et un autre où les Maghrébins ne sont arrivés en masse qu'après la Seconde Guerre mondiale, expliquent, si elles n'excusent, beaucoup de choses. Suite...
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