«Une canonisation, ça représente l'exemplarité d'une personne et la fierté d'un peuple! Si on en parle tant en Suisse, c'est que cette première sainte féminine est bien de chez nous.» Albert Longchamp, jésuite et ancien rédacteur en chef de l'«Echo magazine», confirme l'importance de l'événement.
Dans ce pays, la première et dernière canonisation remonte à celle de Nicolas de Flüe en 1947. Mais on compte ici au moins une cinquantaine d'autre saints et saintes, sacrés, eux par la ferveur populaire, avant que l'Eglise ne règle la procédure au 13e siècle.
Pourquoi si peu? «Typiquement, répond Albert Longchamp, les Suisses ne recherchent pas tellement les honneurs, contrairement aux pays latins, plus expansifs et très à l'affût de ce type de reconnaissance.» Suite...
Voir aussi:
No comments:
Post a Comment