La police montée royale se voit pour sa part reprocher d'avoir admis l'emploi de cette arme contre des personnes considérées souffrantes d'une forme de "délire" pouvant les amener à être violentes, mais qui n'est pas reconnue médicalement.
Le rapport, rédigé en juin mais rendu public vendredi par le "Toronto Star" puis sur le site internet de la police montée, préconise que cette définition de l'état d'une personne ne soit pas inscrite dans les manuels de police avant que de plus amples avis aient été pris.
Le pistolet, également connu sous l'acronyme anglais CEW (Conducted Energy Weapon), paralyse une personne en envoyant une décharge d'électricité. Il est présenté par son fabricant, Taser international, comme une alternative non létale à l'emploi d'armes à feu ou de poing.
Mais son utilisation fait l'objet d'une polémique au Canada depuis la mort, l'année dernière, d'un immigré polonais maîtrisé à l'aide de Taser à l'aéroport de Vancouver.
La police montée a fait savoir vendredi qu'elle étudiait le contenu du rapport, ajoutant qu'elle avait déjà pris des mesures pour améliorer son usage de l'arme.
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