Selon l'hebdomadaire dominical, le procureur général genevois Daniel Zappelli aurait «très peu goûté l'initiative de son substitut Yves Bertossa, qui, de piquet ce jour-là, a autorisé l'exécution rapide et musclée de la plainte déposée contre le fils Kadhafi».
De son côté, l'ats cite une source policière qui doute du bien fondé du choix de l'Unité de la Police judiciaire pour cette interpellation. Et estime que ce travail aurait dû revenir au Groupe d'intervention de la Gendarmerie, mieux formé et mieux affûté sur le plan tactique.
Cette source ajoute que si les gardes du corps libyens avaient été armés, les conséquences auraient pu être beaucoup plus importantes.
On apprend également qu'Hannibal Kadhafi et son épouse Aline ont coopéré lors de leur interpellation et qu'à «aucun moment le couple n'a été maltraité».
Seule Aline aurait eu quelques moments d'agressivité verbale. Selon l'une des deux domestiques à l'origine de la plainte, elle a notamment traité pendant son audition chez le juge ces deux domestiques d'«animaux» qui ne valent rien, alors qu'elle croyait les micros coupés. Le traducteur n'a toutefois pas retranscrit ces déclarations.
Voir aussi: La Suisse, pays de "mesures arbitraires" selon la Libye...
Et ceci: L’affaire Hannibal Gaddafi : la Libye se fâche contre la Suisse…
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