A une époque pas si lointaine, les suisses parlaient avec fierté de la diversité de leur presse écrite qui affichait une grande quantité de titres pour un nombre d’habitants relativement limité. Aujourd’hui, les choses ont bien changé : les journaux ont mis en place des collaborations qui font qu’on retrouve parfois le même article dans plusieurs d’entre eux. C’est le cas notamment de la Tribune de Genève et de 24 heures, qui ont de nombreuses pages communes tous les jours. Dans le même temps, le nombre de titres a diminué et les fameux “gratuits” sont arrivés.
Justement, la “même information pour tous” prend aujourd’hui des formes parfois étonnantes. Lorsque je monte dans le bus le matin, je vois une dizaine de journaux ouverts dans les mains des passagers : tous des journaux gratuits. Plus tard dans la journée, on les retrouvera traînant sur les banquettes ou chiffonnés par terre, ce qui indique la valeur qui leur est attribuée après lecture. Ou une manière de s’en débarrasser, elle aussi gratuite … ? Aux arrêts de bus et à un certain nombre d’endroits stratégiques en ville, les caissettes des deux gratuits sont jumelles et on observe de nombreuses passants qui prennent les deux journaux. Suite...
Voir aussi: «Le Matin Bleu»: un phénomène?
Et ceci: Sarkozy : «Le problème d'Internet est considérable!»
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