Les travailleurs suisses ont enfin profité l'année dernière des effets de la croissance économique. Les salaires nominaux ont augmenté de 1,6% en moyenne. C'est la plus forte hausse depuis cinq ans, mais tout le monde n'en profite pas de la même manière.
Si l'on tient compte du renchérissement (0,7%), la progression des salaires réels est de 0,9%. La hausse nominale de 1,6% est néanmoins supérieure à celle négociée dans les principales conventions collectives (+1,3%), indique l'Office fédéral de la statistique (OFS).
Mais tout le monde n'est pas logé à la même enseigne. Ainsi, dans l'industrie, la hausse nominale est de 1,5% et certaines branches sont au-dessus de cette moyenne, comme la chimie (+2,2%), la construction (+1,7%) et l'horlogerie (+1,6%).
Dans les services, la hausse moyenne atteint même 1,7%, grâce à l'influence positive des salaires du secteur financier: les employés des services auxiliaires ont gagné 2,4% de plus et les intermédiaires 2,5%.
A l'opposé, les travailleurs de la santé (+1,4%), de l'hôtellerie et restauration (+1,1%) ou de l'automobile (+0,7%) enregistrent des hausses inférieures à la moyenne. Pour les derniers nommés, elle est même égale à zéro si l'on tient compte du renchérissement.
Encore bien moins lotis, les salariés de l'industrie alimentaire, des boissons et du tabac ne voient leurs salaires nominaux augmenter que de 0,1%, ce qui équivaut en fait à une perte de pouvoir d'achat de 0,6%.
Source: swissinfo.ch
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