France, Autriche, Suisse, Chine, Canada, Etats-Unis, un peu partout, les campagnes de vaccination des populations contre la grippe A(H1N1) démarrent ou se renforcent. La mise à disposition des vaccins et l'intensification de l'épidémie expliquent le passage à ce nouveau palier. Contrairement à la Suède ou au Canada, qui voient des files d'attente se former devant les centres de vaccination, la France, où la campagne s'ouvre jeudi 12 novembre, n'est pas saisie d'un engouement irrésistible pour les vaccins.
La première phase de la campagne de vaccination, qui a commencé par les personnels hospitaliers, n'a pas été un franc succès. Plus de 80 000 soignants, soit seulement 10 % des effectifs, selon Roselyne Bachelot, se sont fait vacciner. Un chiffre que la ministre de la santé a jugé, malgré tout, "encourageant".
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Le déroulement implacable de ce plan risque cependant de patiner sur deux écueils : le sentiment que cette vaccination n'est pas indispensable, et les craintes sur l'innocuité des vaccins. Sachant que les soignants eux-mêmes traînent les pieds et qu'il y a abondance de vaccins, le climat ne semble pas propice à cette vaccination à grande échelle. Et tant que la pandémie n'a pas pris un tour plus inquiétant, il est probable qu'une bonne partie de la population se dira qu'il vaut mieux attendre et voir. Article complet...
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