Népotisme et françafrique constituent les piliers du système qui a permis au pouvoir de quadriller le pays depuis plus de quarante ans.
Ali Bongo était ministre de la Défense de son père, mort le 8 juin à Barcelone à l’âge de soixante-treize ans après avoir régné d’une main de fer plus de quarante et un ans sur son petit pays d’Afrique centrale riche en pétrole. Il a promis notamment de favoriser « un développement accru et progressif de notre pays », d’« assainir les finances publiques » et d’« instaurer un climat de justice ». Autant de discours auxquels les Gabonais ne croient plus. Et c’est justement parce qu’ils voulaient en finir avec ce système que, cette fois-ci, contrairement aux précédents scrutins, en 1993 et 2005, ils se sont massivement inscrits sur les listes électorales. Suite...
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