La France a perdu lundi l’un des meilleurs analystes de sa vie politique. El Hadj Omar Bongo Ondimba, dont la mort a été confirmée par le Premier ministre gabonais, connaissait mieux que personne les us et coutumes de la Ve République. Sa face lumineuse -celle des alliances et des grands rendez-vous électoraux- et sa face sombre -celle du financement occulte, des assassinats couverts et de la corruption pétrolière.
Albert-Bernard Bongo est quasiment un inconnu lorsqu’il est placé au pouvoir en 1966-67 pour succéder au président sortant Léon M’ba, agonisant (déjà) d’un cancer à Paris.
(...)
Pour cela, Bongo a été « testé » par le général de Gaulle, en 1965 lors d’un entretien à l’Elysée. Test réussi : l’homme est dôté d’une mémoire prodigieuse, d’une vraie intelligence politique et d’un cynisme lui assurant la longévité des vrais dictateurs. Il aura tenu quarante-et-un ans. Le Gabon devient un émirat pétrolier stratégique pour la France. Article complet...
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