Ce matin, à la Haute Cour de Colombo, le procès du journaliste tamoul S. Tissainayagam tourne à l’absurde. Sous les pales des ventilateurs et dans les bâillements du juge, l’avocat de l’accusation s’exprime en langue cinghalaise, que le prévenu ne comprend pas, et la défense répond… en anglais. «Ce procès est une mascarade, dénonce son avocat, Me Sumenthiran.
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Le Sri Lanka est devenu l’un des pays les plus dangereux au monde pour les journalistes. Le gouvernement a reconnu que 9 d’entre eux ont été tués et 27 attaqués depuis 2006. Les militants des droits de l’homme répertorient 14 tués. Aucune condamnation n’a été prononcée, et la Fédération internationale des journalistes dénonce «la culture d’impunité» au Sri Lanka. Une quarantaine de journalistes aurait fui le pays. Article complet...
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