Depuis la prise de pouvoir en 1962 par la junte militaire, la Birmanie est sous tutelle de l’un des régimes les plus autoritaires de la planète. Ces mêmes généraux, aussi impitoyables que paranoïaques, s’apprêtent à condamner le 26 juin la leader de l’opposition Aung San Suu Kyi, privée de liberté depuis plus de treize ans. Ce procès « rocambolesque » – la dame est accusée d’avoir hébergé illégalement un Américain dans sa résidence pourtant isolée et étroitement surveillée – ne serait qu’un prétexte pour empêcher la Prix Nobel 1991 de la paix de se présenter aux élections de 2010. Elue démocratiquement en 1990, fervente adepte de la non-violence, Aung San Suu Kyi représente aujourd’hui la principale menace pour les généraux au pouvoir. Suite...
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