Priver ces messieurs des plaisirs de la chair pour pousser les politiciens à s’attaquer aux maux du pays. C’est la thérapie de choc adoptée par une coalition d’ONG féminines, qui ont appelé les Kenyanes à bouder les alcôves pendant une semaine. La recette n’est pas nouvelle : dans la Grèce antique, Aristophane imaginait dans Lysistrata la grève des femmes pour arrêter la guerre entre Athènes et Sparte. Mais une méthode tellement iconoclaste a-t-elle des chances de réussir dans une société aussi patriarcale que l’Afrique ? Alors que le boycott expirait mercredi, Ann Njogu, directrice du Center for Rights Education and Awareness , l’une des ONG membres de la coalition, n’a aucun doute : la grève a atteint ses objectifs. Suite...
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