Barrages routiers improvisés (une quarantaine selon le préfet, Nicolas Desforges, qui a lancé, hier soir, un appel au calme), vitrines éventrées, magasins incendiés et voitures retournées, pompiers caillassés par des groupes de jeunes encagoulés, échauffourées entre policiers et « petits Guadeloupéens en désespérance dans ce pays », selon Élie Domota, le leader du LKP...
Après 27 jours de grève contre la vie chère, la situation se dégrade en Guadeloupe. L'île est même jugée « au bord de la sédition » par Victorin Lurel, le président (PS) du conseil régional. Hier, l'aéroport a été temporairement fermé à Pointe-à-Pitre dont le procureur s'est dit « dans l'attente et l'angoisse que rien de grave ne se passe ». Suite...
Voir aussi:
- Antilles: embrasement imminent?
- En Tunisie, la révolte du peuple des mines...
- Un préfet et un policier limogés : les caprices d’un prince irascible...
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