«Il fait le clown, il fait le zouave et ça commence à devenir agaçant. On aimerait savoir ce qu'Usain Bolt a vraimentsous le pied.» Pascal Thurnherr, grand spécialiste d'athlétisme et commentateur pour la Radio romande comme la TSR, résume bien la frustration générale. Sur 100 m, aux JO de Pékin, le sprinter jamaïquain s'est «arrêté» 20 m avant de franchir la ligne. Idem vendredi dernier au meeting de Zurich. Et mardi, à Lausanne, il a encore récidivé, finissant son 200 m en roue libre.
Le fait-il exprès? «Je ne finis pas mes courses à fond car c'est la fin de saison et le plus important est de gagner plutôt que de faire un bon temps», explique le Jamaïquain. Ou il brandit la peur d'une blessure. «Ce n'est pas du flan: il est fatigué, cramé, surtout mentalement, résume Jacky Delapierre, le patron d'Athletissima. Alors il jette un oeil et s'il est certain d'être devant il se relâche.» Pascal Thurnherr a une autre explication. «Ne tournons pas autour du pot: il adore frimer, c'est une sorte de jeu. En plu,s il pousse à l'extrême - en finale olympique! - une technique d'intimidation connue de tous les sprinters: il coupe son effort mais gagne, démontrant à ses adversaires qu'il est imbattable.» Suite...
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