«Jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale [...] des dizaines de millions d'Européens partirent aux Amériques pour coloniser, échapper aux famines, aux crises financières, aux guerres ou aux totalitarismes et à la persécution des minorités ethniques.» A la veille de l'examen par le Parlement européen d'une nouvelle directive sur les conditions d'expulsion des clandestins, Evo Morales, le président de la Bolivie, en appelait solennellement à l'Histoire. Dans une lettre ouverte, il enjoignait les dirigeants de l'Union de ne pas voter cette loi. En pure perte: le 18 juin, l'Europe a adopté d'une courte majorité la «directive retour», qui ouvre la voie au placement en rétention pendant dix-huitmois des irréguliers récalcitrants au retour - y compris les mineurs - et l'interdiction de remettre pied sur le sol européen dans les cinq années suivant l'expulsion. Plus...
Voir aussi: Les français ne sont pas bienvenus chez nous…
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