Journaux gratuits et poubelles pleines. Et l’environnement dans tout ça ?

Les éditeurs de journaux gratuits devraient prendre en charge les coûts de leur évacuation. C'est la proposition que fait le surveillant des prix Rudolf Strahm au ministre de l'environnement Moritz Leuenberger.

Pour combattre l'abandon de déchets sur la voie publique, nommé également «littering», il faut introduire le principe du pollueur payeur, indique Monsieur Prix dans son dernier bulletin d'information.

Les journaux gratuits représentent une masse considérable de papier, qui finit dans les poubelles ou sur les bancs des transports publics, quand ce n'est pas dans la rue. Et son élimination incombe aux pouvoirs publics.

De son côté, Tristan Cerf, rédacteur en chef du gratuit Le Matin Bleu, rappelle qu'une taxe d'évacuation est comprise dans la location des caissettes de distribution. L'emplacement de ces dernières fait d'ailleurs l'objet de négociations, que ce soit avec des communes, des entreprises de transports publics, des écoles ou des maisons de retraite.

Les Chemins de fer fédéraux, par exemple, sont indemnisés pour l'évacuation des gratuits. C'était d'ailleurs une des conditions pour placer des caissettes dans les gares, souligne Tristan Cerf.

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Voir aussi: «Le Matin Bleu»: un phénomène?

Et ceci: Suisse: journaux gratuits et des nouvelles...