Elevé au rang de dieu de l'Olympe à la faveur de dix années de succès ininterrompu, le Bâlois de 58 ans aura mis seulement 10 mois pour tomber de son piédestal. A son apogée, le succès l'avait rendu autoritaire et arrogant, selon divers témoignages. Pourtant, dans les années 1990, lors de son ascension à la Société de Banque Suisse (SBS), il avait encore le sourire bonhomme. «Il était d'un abord ouvert et accessible, et la presse a fait de lui la vedette de la nouvelle génération de banquiers», se souvient Dirk Schütz, rédacteur en chef de Bilanz et auteur d'une biographie de Marcel Ospel, «Herr der UBS».
Aujourd'hui, le «seigneur» Ospel est isolé, critiqué de toutes parts, et aucun de nos interlocuteurs ne se risque à parler de lui. La descente aux enfers de l'homme fort de UBS prend des allures de tragédie. Suite...
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